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8 Décembre 2023

Cigarette électronique à usage unique & pharmacie : Quel avenir face à la réglementation ?

Présentes depuis maintenant près de 20 ans en France, les e-cigarettes se sont fait une place dans l’hexagone et, chaque année désormais, les vapoteurs y sont plus nombreux. Et si les modèles de e-cigarettes rechargeables se sont développés et modernisés, ils ne sont plus les seuls sur le marché : les e-cigarettes à usage unique ont rencontré également un franc succès. Au vu de la nature de ce marché, et des potentielles utilisations des cigarettes électroniques pour aider à sortir du tabac, le ministère de la Santé n’y a pas été indifférent. Au point d’envisager pendant un temps la vente en pharmacie de certains modèles.

Contexte: l’émergence de l’e-cigarette

Si les premières cigarettes électroniques ont fait leur arrivée en France en 2005, c’est à partir des années 2010 qu’elles ont vraiment explosé, au point d’être aujourd’hui présentes dans presque tous les bureaux de tabac de France, à côté de l’offre de cigarettes traditionnelles. Parmi les avantages des e-cigarettes sur les cigarettes traditionnelles figure en premier lieu l’aide qu’elle représente : la nicotine contenue dans le e liquide permet en effet d’éviter les effets du manque de tabac, sans consommer les autres substances toxiques des cigarettes car il n’y a ni tabac ni combustion. Viennent ensuite le budget et la possibilité de changer de saveur quand on le veut.

Un temps, l’ancien ministre de la Santé, François Braun, avait même ouvert la porte à la possibilité de vendre des vapoteuses en pharmacie en tant que substitut à la nicotine, au même titre que peuvent l’être les patchs ou encore les gommes de nicotine. Le ministre avait précisé que les e-cig seraient vendues en pharmacie seulement sur ordonnance et dans la mesure où les e-cigarettes à usage uniques seraient interdites.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Les e-cigarettes rechargeables en pharmacie ?

La cigarette traditionnelle est aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Cela fait maintenant de nombreuses années que les ministres de la Santé lancent différents plans anti-tabac pour en réduire progressivement sa consommation. Cela passe par les régulières augmentations de taxes, bien sûr, mais aussi par des campagnes de prévention ainsi que par la création d’alternatives qui permettent le sevrage tabagique : c’est là que se pose la question de l’arrivée ou non des e-cigarettes rechargeables ou à usage unique dans les rayons des pharmacies.

En revanche, puisque l’objectif à moyen terme est la réduction de la consommation de tabac, les vapoteuses rechargeables délivrées sur prescription en pharmacie ne pourront l’être que pour des durées allant de quelques semaines à quelques mois, l’objectif n’étant pas de transformer les fumeurs en vapoteurs.

Une telle mesure permet de soumettre les cigarettes électroniques et leurs liquides à de hauts standards de qualité, mais aussi d’accompagner les personnes qui les utilisent grâce aux conseils de professionnels de santé. Interrogé à l’époque sur cette question, le ministre de la Santé avait d’ailleurs indiqué qu’un remboursement des e-cigarettes délivrées sur ordonnance était à l’étude. Ce projet n’a finalement pas abouti.

La singularité des e-cigarettes à usage unique

Comme expliqué en introduction, les vapoteuses à usage unique, ou puffs, se font également une belle place dans le marché de la vape, à l’image des Blu Bar. Arrivées plus récemment, elles ont rapidement rencontré un certain succès, et ce pour plusieurs raisons. Elles sont d’abord opérationnelles dès l’achat : il suffit d’y prendre une bouffée pour la faire fonctionner. Elles sont, de plus, abordables, à 7,50€ pour environ 600 bouffées et disponibles en de nombreuses saveurs. Par ailleurs, la Blu Bar est disponible avec plusieurs taux de nicotine : 20 mg / ml, 9 mg / ml, et 0 mg / ml, ce qui permet d’adapter sa consommation.

Zoom sur la Blu Bar : une option sans nicotine

Comme expliqué précédemment, Blu Bar est le nom du modèle de puffs de la marque de Blu. Ces modèles ne peuvent certes pas être rechargés, mais ils affichent cependant une autonomie allant jusqu’à 600 bouffées, ce qui est à peu près l’équivalent de trois paquets de cigarettes, le tout pour un prix plus intéressant . Disponibles en pas moins de 14 saveurs de liquides, les Blu Bar permettent de trouver le ou les goûts qui vous conviennent le mieux. S’il en existe des versions avec plusieurs taux de nicotine, Blu a également développé des modèles sans nicotine, permettant d’aider les fumeurs à se sevrer de la nicotine.

Les enjeux et défis de l’intégration des e-cigarettes à usage unique dans l’arrêt du tabac

Aujourd’hui, la vente des e-cigarettes à usage unique en pharmacie n’est évidemment plus à l’étude. C’est même le contraire, puisqu’il s’agit désormais de les interdire.

En attendant que cette mesure soit effective, les e-cigarettes à usage unique restent une alternative au tabac au même titre que la e-cigarette rechargeable: ainsi , si les Blu Bar avec nicotine sont un soutien pour arrêter de fumer du tabac, celles sans nicotine peuvent aider à terme de se débarrasser d’une addiction, sans pour autant que le processus ne soit trop brutal.

Perspective : quel avenir pour les e-cigarettes à usage unique face à la réglementation ?

Si la piste pharmaceutique a pu un temps être évoquée par le gouvernement, son discours est clairement arrêté s’agissant des cigarettes électroniques à usage unique aujourd’hui menacées d’une interdiction pure et simple - que ce soit à la vente libre et pire dans un cadre pharmaceutique.

Il reste que le fonctionnement de ces deux types de e-cigarettes est le même, et ces dernières peuvent donc théoriquement servir les mêmes buts.

Conclusion

S’il est bien une chose que démontrent le nombre croissant de modèles de cigarettes électroniques et de liquide avec ou sans nicotine vendus sur le marché, c’est qu’il existe en France une demande importante, et surtout croissante pour des solutions alternatives aux cigarettes traditionnelles. Et face à un sujet aussi délicat que le tabagisme et ses effets, il est normal, et même rassurant que le ministère de la Santé soit concerné et impose des réglementations. C’est à la fois un moyen de s’assurer de la qualité des produits vendus et d’éviter que certains s’affranchissent des règles de sécurité.

Enfin, en se saisissant du sujet, le gouvernement désigne aussi les cigarettes électroniques comme solution possible pour l’arrêt du tabac pour celles et ceux qui ne l’avaient jamais envisagé.