Les cigarettes électroniques de nouvelle génération

Dans tous les domaines, on demande à une nouveauté de faire aussi bien que les précédents modèles et d’apporter des nouveautés pertinentes, ici on va notamment parler des cigarettes électroniques nouvelle génération.

Les nouvelles générations de cigarettes électroniques

Pour des raisons de comparaison faciles, on met souvent en parallèle la cigarette électronique et la voiture. Sur certains sujets, c’est assez pertinent ; on peut notamment penser à la consommation d’e-liquide ou d’essence : plus on se déplace rapidement / plus on vape à haute puissance, plus on va consommer d’essence / d’e-liquide. Mais quand il s’agit de parler de nouveautés, les comparaisons vont se raréfier. Il faut bien comprendre que ce que l’on attend d’une cigarette électronique, c’est de vaper ; désormais, ce que l’on attend d’une automobile, c’est qu’elle roule, qu’elle soit confortable, qu’elle lise les Blu-ray pour que les gamins à l’arrière puissent profiter des aventures de Buzz et Woody et à la limite, qu’elle roule toute seule, qu’elle se gare toute seule pour que Madame et Monsieur découvrent la dernière série, parce que de toute façon, ce n’est plus une voiture mais un Data Center mobile.

On n’en demande pas autant à la cigarette électronique. Certes il y a eu des incursions dans la connexion avec les batteries Bluetooth que l’on pouvait régler avec son smartphone. Ça donnait la même chose qu’avec les boutons de réglages mais avec le Bluetooth. Une appli en plus, deux appareils à charger au lieu d’un. Oui, c’est ridicule et on ne peut pas vraiment parler de nouvelle génération, ou de nouvelle cigarette électronique ça existe depuis un moment. Récemment, une marque a proposé une box à la fois étanche mais qui peut également servir d’enceinte Bluetooth. Et attention, il est possible de diffuser de la musique sous l’eau. Alors, c’est très bien, surtout si on est mélomane sur le Titanic mais ça donne un peu l’impression que les ingénieurs / concepteurs de nouveaux matériels se perdent un peu.

Ce que veut le vapoteur, c’est de vaper. Il veut vaper simplement, sans fuites, à la puissance qui lui convient. Partant de ce constat, difficile d’être sensible aux nouveautés qui partent un peu dans toutes les directions.
On vient de se moquer gentiment mais admettons qu’un modèle vraiment étanche ça peut être un vrai plus. Il y a quelques années, un matériel était considéré étanche s’il résistait au renversement d’une tasse de café. Aujourd’hui, certaines cigarettes électroniques nouvelle génération peuvent passer un weekend immergé, on peut les reprendre le lundi et appuyer sur le bouton comme si de rien n’était, grâce à leur superbe autonomie.

Un peu d’anticipation

La vapoteuse est-elle donc condamnée à stagner ? Bien sûr que non. Mais les concepteurs doivent avant tout se poser une vraie question : est-ce que cette nouveauté est vraiment très utile ?

Il y aura toujours des geeks qui chercheront de la connexion mais la grande majorité des gens opteront pour la simplicité. Et si on observe bien le marché de la cigarette électronique, on constate que l’on a affaire à des cycles. Les premières cigarettes électroniques étaient petites et tubulaires. Puis, pour des raisons pratiques, elles ont pris du volume et du poids : cela permettait plus d’autonomie. De 650 mAh, des premières petites e-cigarettes, on est passé à 900, 1200, 1600 mAh. Les box sont arrivées. 2000 mAh, 2600. Apparurent alors les box à accus (des piles rechargeables si vous préférez) qui permettaient d’atteindre 3000 mAh. Vinrent les box à doubles, triples et même quadruples accus (12.000 mAh !). De véritables pavés qui vous mettent les pantalons sur les genoux si on oublie sa ceinture. Et pendant que se déroulait cette course à l’autonomie, les pods sont arrivés ! Des petites choses discrètes qui tiennent dans le creux de la main, qui ne génèrent pas énormément de vapeur et que l’on utilise en général avec des sels de nicotine pour optimiser l’efficacité. La cigarette électronique nouvelle génération blu 2.0 s’inscrit dans son époque. C’est l’e-cigarette qui peut conquérir plusieurs publics : ceux qui cherchent la discrétion, les petits vapoteurs et beaucoup d’autres. Elle allie un nombre impressionnant de qualités.
Mais comme nous le disions précédemment, l’industrie de l’e-cigarette est un cycle. Et on a commencé à voir par-ci par-là des pods aux plus grosses contenances, aux batteries un peu plus grosses. C’est donc reparti pour un cycle.
La seule véritable révolution de ce marché, ce serait la miniaturisation de l’autonomie. De nombreux mAh en plus, d’accord mais sûrement pas pour une escalade du volume des matériels. Il faut bien reconnaitre que face à une blu 2.0, des gens qui n’ont jamais vu de pods auront plutôt tendance à dire : « c’est mignon ». Les mêmes personnes devant une box à trois ou quatre accus diront : « c’est grotesque ».

Après cette miniaturisation pertinente, peut-être pourrons-nous penser à des options supplémentaires comme les enceintes Bluetooth ou la 4K sur les écrans des box mais pour le moment, c’est très prématuré.